29 mai 2014

Marché de la Poésie 2014 / Paris



Qu'ils crèvent, les artistes.  
Tadeusz Kantor


Face à la croissance démesurée du nombre de lecteurs de poésie et l'explosion consécutive des ventes de livres du genre sus-dit, les organisateurs du Marché de la poésie ont raisonnablement décidé d'allonger d'une journée la durée de cette 32e édition qui aura donc lieu du mercredi 11 au dimanche 15 juin 2014 place Saint-Sulpice à Paris. L'occasion d'épuiser les petits éditeurs pendant cinq jours (soit cinquante-deux heures de présence effective sur les stands). On achève bien les chevaux... A l'issue de ce marathon, aura-t-on encore l'énergie et l'envie de publier des livres ? De poésie, pas sûr... 

Frais et dispos pour l'instant et jusqu'à nouvel ordre, nous invitons les âmes charitables à venir soutenir in vivo la performance, ou simplement à découvrir, et pourquoi pas acquérir, les livres édités par nos soins, notamment les tout derniers : 

Le Citron métabolique de Laurent Albarracin (auteur qu'on pourra rencontrer le samedi 14 juin de 15h à 16h sur notre stand matricule 205) 


Quoi faire, roman de l'Argentin Pablo Katchadjian (on notera la présence de l'un de ses traducteurs tout au long du marché)


Antoine Brea, quant à lui, derrière ou devant des piles d'exemplaires de Simon le Mage (Le grand os, 2009) et de Roman dormant (Le Quartanier, 2014) dont Le grand os avait en son temps publié un chapitre dans le n° 3 de la revue LGO, vous attend de pied ferme samedi 14 de 17h à 18h


 
On pourra également admirer un choix de livres d'artistes ou d'exemplaires uniques de Valeria Pasina (également présente sur le Marché), Leon Diaz Ronda, Diego de los Campos, entre autres. 



Enfin, cette année, Le Grand Os accueillera sur sa table de dissection une sélection d'ouvrages des éditions Le Corridor bleu, parmi lesquels L'échelle magnanime, recueil de notre ami Julien Starck qui honorera le stand 205 de sa lumineuse personne samedi 14 et dimanche 15 juin


Qu'on se le dise. 

Place Saint-Sulpice
Paris 6e 
mercredi 11 juin : 14h-22h30
jeudi 12 : 11h30-22h30
vendredi 13 : 11h30-22h30 
samedi 14 : 11h30-22h30 
dimanche 15 : 11h30-20h 

Le Grand Os est au stand 205
 

23 mai 2014

Quoi faire sur Le Clavier Cannibale


collage (détail) : Valeria Pasina

Etrange / pénétrant : l'argentique Katchadjian, tel est le titre-ritournelle de la note de lecture que l'écrivain et traducteur Claro, sur son blog Le Clavier Cannibale, consacre à Quoi faire de Pablo Katchadjian. Extrait et lien vers l'article :
"Katchadjian travaille la différence et la répétition dans une langue désossée et beckettienne, à la fois sereine et schizoïde, mettant en loop une suite d'incidents frappés du sceau onirique, où deux protagonistes ne cessent de titubuter (yes: tituber + buter) sur la rhétorique du récit, conscients d'être dans un rêve, ou plutôt un cauchemar, s'y prenant les pieds, la tête, et vivant la répétition comme s'il s'agissait d'une pathologie inédite. Les thèmes deviennent motifs, les motifs virus, les virus mots. Le rêve est souvent le grand clou rouillé de la maison littérature : ici, il est enfoncé avec précision et talent. "
Claro, Le Clavier Cannibale, 22 mai 2014. Lire la note complète

Quoi faire, roman de Pablo Katchadjian (éd. Le grand os, mai 2014) 
traduit de l'espagnol (Argentine) par M. Gómez Guthart et A. Diaz Ronda.

22 mai 2014

Quoi faire sur Fric Frac Club




collage (détail) : Valeria Pasina

Guillaume Contré chronique longuement Quoi faire de Pablo Katchadjian sur Fric Frac Club. L'article s'intitule Le système, l'irrationnel et la liberté et va bien au-delà de la simple note de lecture. Il y est question d'avant-garde, de simplicité, de littérature argentine, de Borges, d'Aira, de jeu, de libre arbitre, d'humour... L'auteur de l'article, un mordu de littérature argentine, a lui-même traduit en français un autre roman de Pablo Katchadjian, Gracias (traduction inédite à ce jour), c'est dire s'il sait de quoi il parle… Ça donne par exemple ceci : 
"Quoi faire, d’un geste ample et d’une simplicité qui le rend d’autant plus efficace, met bas ce château de carte quelque peu racorni aux quatre coins que l’on nomme par habitude et entre deux bâillements « roman », et non content d’en avoir flanqué à terre toutes les cartes, encore faut-il qu’il se permette de n’en rien réordonner. En effet, s’il y a bien une chose que le lecteur, même le plus lent au démarrage, remarquera très vite une fois ouvert l’élégant petit volume (…) c’est la non-linéarité d’un récit qui semble fonctionner sur le mode de la combinatoire ; une combinatoire entendue comme un « système », c’est-à-dire comme un mode opérant uniformément tout au long du texte et qui en constitue la colonne vertébrale – un espace en général plutôt occupé par le ou les personnages, par le thème ou n’importe quel autre des usuels colifichets romanesques."
Ou encore… 
"Quoi faire est une grande machine inclusive dédiée à avaler tout ce qui l’entoure, un trou noir où l’absurde et l’humour règnent en maîtres. S’il y a bien une chose qui signe le talent particulier de Pablo Katchadjian le formaliste, c’est la capacité à transformer l’essai formel en pur diamant dont la liberté inédite est le meilleur atout pour se permettre de manier l’air de rien les grands « absolus » comme s’ils étaient des objets tout neufs."

Pour lire la chronique complète, c'est ici, sur Fric Frac Club : 

Pour suivre les écrits critiques de Guillaume Contré, on recommande son blog :

Et pour commander Quoi faire de Pablo Katchadjian (Le Grand os, 2014) c'est là :

10 mai 2014

Cri & co | En Compagnie des Barbares | Toulouse


Du 20 au 24 mai 2014 à 21h au Théâtre du Grand Rond à Toulouse, En Compagnie des Barbares propose un Objet Théâtral Non Identifié à partir du recueil cri & co de Christophe Macquet (Le grand os, 2008). 


La représentation sera suivie d'un tirage pour un spectateur à la fois du Tarot des fétiches (cartes de Karine Marco et textes d'Ana Tot).


Renseignements et réservations : Théâtre du Grand Rond