7 nov. 2014

Nocturama : textes-rêves & hypnagogies / G. MAR



titre : Nocturama : textes-rêves & hypnagogies
auteur : G. MAR 

96 pages / 13 x 18 cm / dos carré collé 
couverture à rabats (photographie : Gaël Bonnefon - conception graphique : t2bis
isbn : 978-2-912528-21-6 / éditions le grand os / collection Poc ! 

parution :  14 novembre 2014 

12 € (+ 1,50 € de frais de port)  



4e de couverture

Des villes s’écroulent dans des expériences de mort imminente – Des mercenaires virtuels traversent plusieurs guerres, exhumant au passage l’histoire familiale du rêveur de la fange des siècles – Une descente dans les limbes d’un continent sud-américain le mène jusqu’à la révélation d’un soleil fondu dans la bouche – Une fille conduit sous acide dans un paysage de campagne parsemé d’industries appelées à s’écrouler à la suite du mur de Berlin – Un amour de jeunesse refait surface sous les traits du personnage de Caddie dans Le bruit et la fureur de Faulkner – Des flics américains en carton déferlent toutes sirènes hurlantes jusqu’au seuil d’une inquiétante maison freudienne – Des images des attentats du 11 septembre défilent en boucle sur les eaux sénégalaises du Saloum… 

Passablement étrangers à la psychologie des profondeurs, aux grandes effluves de l’introspection comme aux simples fantasmagories de l’absurde, les "récits" qui composent Nocturama esquissent la cosmologie mentale d’un monde en première personne du singulier dont la physique particulière, et les lois qui en régissent l’ordre sensible, est sourde aux règles de la narration bien comprise (espace homogène et temps des horloges). Si les rêves appartiennent ainsi à des temps pré-historiques (pré-narratifs), reste qu’ils s’ancrent dans l’inéluctable biographie du rêveur – son propre passé – mais aussi l’histoire impersonnelle à laquelle il appartient : l’histoire familiale en premier lieu (reçue en héritage), et l’Histoire tout court, ce cauchemar dont on essaie de s’éveiller comme le souligne Stephen Dedalus dans Ulysse. Mixte de matière personnelle et impersonnelle, ce recueil fait signe vers ce qu’on pourrait appeler de nouvelles mécaniques lyriques.
L'auteur 

G. MAR est né dans les Ardennes au milieu des années 70. Il est l’auteur des Notes, sans partition, publiées sous le titre The Beat Degeneration par D-Fiction (édition numérique, 2014). Deux courts textes de l'auteur ont également paru dans le numéro 5 de la revue LGO (Le grand os, 2012). Il anime le blog La Part du mythe.

A LIRE ici :
 

Revue de presse 

« Les meilleurs passages de ce livre qu’il faut absolument découvrir ne résident pas tant dans l’inventivité surréaliste que dans les jeux avec le temps et les codes : l’agencement répétitif va jusqu’à alterner réel et virtuel, la narration étant informée par le jeu électronique. »
Fabrice Thumerel, in Libr-critique, 7 août 2015. 
 
« Le texte de G. Mar, qui alterne passages posés et scènes bien cadencées, vibre en permanence. On y pressent une autobiographie remixée qui s’aère, se frotte parfois aux événements du monde, tout en restant portée par un phrasé à flux tendu. »
Jacques Josse, in remue.net, 27 janvier 2015. Lire l'article

«  Flow saisissant, mobilisant ses décors de flamme et de fureur pour mieux offrir ses rares haltes haletantes et toujours comme menacées, pétri du contemporain glacé comme de l’historique halluciné, Nocturama offre une rare expérience à la lectrice ou au lecteur, dans laquelle il faut s’immerger, sans espoir de relaxation, la crainte au cœur, la poésie et la beauté explosant à chaque ligne dans d’incrédules neurones. » 
Hugues Robert, in Charybde 2, 22 janvier 2015. Lire l'article

«  Angoissée, parfois ironique, lyrique mais exempte de toute emphase, l’écriture de G. Mar est forte d’une belle capacité à créer des images puissantes et à suivre une intuition généreuse. Les scènes se mêlent, se croisent et se confondent en une singulière cosmogonie. »
Guillame Contré, in Le Matricule des anges n°159, janvier 2015. Lire l'article

« Textes incandescents et précis à la manière de ces parades sauvages dont un autre Ardennais avait la clé, textes mobiles, mouvants, où la conscience, changée en prisme, rend tout plus intense et, du coup, plus réel (…) Ce sont, pour reprendre l'expression de Max Blecher, d'autres "aventures dans l'irréalité immédiate". Alors n'hésitez pas: illuminez-vous, irradiez-vous, lisez G. Mar. » 
Claro, in Le Clavier Cannibale, 10 déc. 2014. Lire l'article complet

« Se dessiner à l’aveugle des signes sur le corps c’est peut-être aussi tout simplement ce que fait G. Mar dans ce livre. » 

Philippe Annocque, in Hublots, 9 déc. 2014. Lire l'article

«
Nocturama relève tout autant de l’écriture de soi, d’une sorte d’autobiographie fragmentaire et pulvérisée par laquelle l’identité narrative se vaporise dans le dédale de l’Histoire, se diffracte avec l’espace, ou s’éprouve et se rassemble selon des logiques complexes qui tiennent tout autant de l’inconscient que du fantasme géopolitique et de la contre-utopie. Ainsi, le récit est constamment parasité par les souvenirs du propre passé du narrateur dont l’adolescence est le point focal (virées en voiture, amours de jeunesse, amitiés et deuils), lorsqu’ils ne servent pas d’emblée d’amorce et d’aimant à l’afflux historique. »
Romain Verger, in Membrane, 1er déc. 2014. Lire tout l'article

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