titre : Simon le mage (& autres poèmes)
texte : Antoine Brea
avec cinq dessins de Diego de los Campos
texte : Antoine Brea
avec cinq dessins de Diego de los Campos
parution : juin 2009
60 p. / 15 x 11 cm / dos carré collé / isbn 978-2-912528-09-4 / collection Lgo
9 € (+ 1,50 € frais de port)
On en a dit :
Dans Simon le mage, l’enfer a pour ainsi dire commencé, ici-bas et maintenant, parmi des vivants qui n’en ont que le nom, pris dans un monde où tout a le goût du sang. Brea passe le quotidien au crible de cet enfer dantesque. Ainsi de ces gueules patibulaires croisées tout au long de la journée, sur les quais de métro ou dans les allées des supermarchés, qui dessinent une sorte de purgatoire facial.
(Romain Verger, Membrane, octobre 2012 - Lire la chronique complète)
Les poussées lyriques y alternent avec des anecdotes et dialogues "à fleur d’os", une poésie en si et des ritournelles que la fantaisie fait basculer dans le coq-à-l’âne. Idéal pour vous accompagner durant vos vacances dans la moindre petite poche…
On aime bien à ré pon nou la poésie de Brea, tiraillée entre les appels mystiques et les méandres amoureuses.
(Ré pon nou, le blog des éditions le corridor bleu, juin 09)
Les poussées lyriques y alternent avec des anecdotes et dialogues "à fleur d’os", une poésie en si et des ritournelles que la fantaisie fait basculer dans le coq-à-l’âne. Idéal pour vous accompagner durant vos vacances dans la moindre petite poche…
(Fabrice Thumerel, Libr-critique, juin 09 - Lire l'article complet)
(Ré pon nou, le blog des éditions le corridor bleu, juin 09)
cris d'animaux
la vache chante, la baleine tueuse
les moutons feulent, le daim brait
les veaux dansants, l’ours caracoule
et moi je pleure dans l’atmosphère
le perdreau huit, le loup jument
le chien barrit parmi les rats
le lièvre gronde, l’âne se débrouille
la panthère pue si je la mange
la nuit est blonde aux animaux
je sens la bête, mon cri se fêle
si je me meurs le porc corbine
le porc et le rhinocéros
dans mon malheur les buses pleurotent
le corbeau bave et me survole
des goélands pendent à mon cou
j’ai peur, j’ai froid, je crie du sang
et j’implore les êtres du ciel
mais les chevaux traînent ma carcasse
des poissons me brisent les mains
je hurle, les phoques me recouvrent
prisonnier nu sous la banquise
On peut lire un autre poème du recueil sur Sitaudis.fr et encore un autre, très court, sur Hublots, le blog de Philippe Annocque.
À propos de l'auteur :
Antoine Brea, né en 1975, vit à Paris. Il anime plusieurs blogs dont un journal. A publié les ouvrages Fauv (éd. Hache, 2001), Méduses (Le Quartanier, 2007), Après ma ronde (Derrière la salle de bain, 2009) et dans plusieurs revues, dont LGO n°3.
Brea, c’est ce qui reste quand on a longtemps râpé. Méthodiquement, rageusement, depuis tout petit râpé la psychologie, les intentions, la pénible dentelle des identités. Brea, c’est ce qui reste quand on a rejoint enfin le réel au carré, « la paix carthaginoise » célébrée dans son roman Méduses. (…) Brea, c’est le nerf nu de nos remuements, nos états enfin visibles, sentis, rendus en phrases impeccablement brisées. La vitalité et l’humour de ses textes sont sans pareils.
(Alban Lefranc, extrait de sa présentation de l'auteur dans LGO n°3 - Lire l'article complet)
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