24 avr. 2010

À propos de Mottes… (2)


Ci-dessous la note de lecture que Nicolas Tardy consacre à Mottes mottes mottes d'Ana Tot, dans le Cahier Critique de Poésie (CCP) n°19 publié par le CIPM
Un beau petit carnet en bristol blanc, doté d'une spirale. Une couverture protège l'ensemble, ornée d'un dessin de Valeria Pasina où des tasses et soucoupes tendent vers l'abstraction en s'accumulant. On retrouve ce même principe d'accumulation — de mise en mottes ? — dans les poèmes (un par page) d'Ana Tot qui constituent ce carnet. La lecture silencieuse donne rapidement une envie d'oralisation de par le travail de répétition et de permutation de ces poèmes découpés par la versification ou des tirets verticaux. Certains trouveront cela trop formaliste. Moi pas. Ana Tot arrive à ne pas faire tourner la machine textuelle à vide et semble savoir stopper ses procédés à temps.
Dans le même numéro de CCP, on trouvera aussi une note de lecture de Nadine Agostini à propos du LGO 3, ainsi qu'une contribution de Sébastien Lespinasse dans le dossier consacré à Bernard Heidsieck. 

18 avr. 2010

À propos de Traités et vanités (4)

Une nouvelle note de lecture, très développée, du livre d'Ana Tot, Traités et vanités, est en ligne sur le site de Pierre Campion, À la littérature. Le poète Laurent Albarracin en est l'auteur. Extraits : 
Au-delà d'une simple conformation à l'existant, cette poésie, et c'est là qu'elle atteint des sommets, cherche à établir une esthétique neuve, non plus seulement fondée sur l'opposition des contraires ou sur leur annulation, mais sur un maintien de la contrariété, de la discorde entre les choses au sein d'une totalisation nouvelle, paradoxale.(…) L'écriture d'Ana Tot, par un subtil dosage de questionnements, d'humour, de renvoi des questionnements à leur vanité, parvient à une légèreté qui confine à l'ébriété. Elle provoque chez le lecteur le vertige des évidences démolies avec l'aplomb de l'évidence.

10 avr. 2010

Du soleil jusqu'à l'os


C'est à Crest, dans la Drôme, du 1er au 16 mai.
Nous n'y serons pas en chair, mais bien en os, puisque nos livres s'y doreront la pilule sans nous.
Il y aura aussi des rencontres et des lectures avec des auteurs, notamment Edith Azam et Patrick Dubost, publiés respectivement dans les numéros 1 et 3 de LGO.