16 déc. 2012

Portes (momentanément) fermées


Message important :

Initialement prévues pour être ouvertes les 22 et 23 décembre 2012, les portes de la maison et des ateliers du grand os resteront closes

Les expositions, lectures et rencontres prévues ne sont pas pour autant annulées, mais reportées à un week-end de janvier ou février 2013. Toutes les précisions (notamment les dates) seront annoncées très prochainement ici-même. 

Que ceux qui avaient l'intention de venir ces jours-là veuillent bien nous en excuser. Les autres peuvent continuer à dormir.
 

9 nov. 2012

Poèmes noirs / Poemas negros, de Huilo Ruales Hualca



titre :  
Poèmes noirs : anthologie personnelle 
Poemas negros : antología personal 

auteur : 
Huilo Ruales Hualca


Traduit de l'espagnol (Équateur) par Aurelio Diaz Ronda

édition bilingue / edición bilingue
160 pages / 15 x 21 cm / dos carré collé
isbn 978-2-912528-16-2 / éditions le grand os / collection Qoi

parution : 10 novembre 2012
 
17 € (+ 1,50 € frais de port) 





On en a dit :

"D’un lyrisme rageur, sulfureux, ces poèmes cultivent la provocation, l’autodérision, l’électrochoc émotionnel, en images fortes, subversives, tantôt marquées d’un expressionnisme cru, voire cruel, tantôt d’un surréalisme fantasmagorique, insolite et fulgurant… (…) Le pessimisme de ces Poèmes noirs est paradoxalement jubilatoire. Derrière la dérision subversive et la morbidité mortifère perce une humanité sensible d’écorché vif, une avidité d’être avant de disparaître... Le mérite de la traduction est d’avoir rendu cette poésie palpable, avec ses jongleries nonsensiques, ses licences orthographiques, ses métaphores déjantées, sa fièvre existentielle…"
Michel Ménaché, revue Europe n°1009, mai 2013 - Lire la chronique complète



Huilo Ruales Hualca est né en 1947 à Ibarra, en Équateur. Depuis plus de vingt ans, il navigue entre “l’asile de fou” et la “maison de retraite”, c’est-à-dire, respectivement, l’Amérique andine et la France. Il a publié entre autres les romans Maldeojo (1998), Qué risa todos lloraban (2008), Edén y Eva (2010) et plusieurs recueils de nouvelles et de micro-fictions : Loca para loca la loca (1989), Fetiche y Fantoche (1994), Cuentos para niños perversos (2004), Esmog (2005) etc. La présente anthologie poétique regroupe des poèmes extraits de trois recueils : El ángel de la gasolina (1999), Pabellón B (2006) et Grupa de cebra sin rayas (2012). C’est son premier ouvrage traduit en français.
 
Huilo Ruales Hualca nació en 1947 en Ibarra, Ecuador. Desde hace más de veinte años, pasa alternativamente del “manicomio” al “geriátrico”, es decir respectivamente, America andina y Francia. Entre sus publicaciones, destacan las novelas Maldeojo (1998), Qué risa todos lloraban (2008), Edén y Eva (2010) y varios libros de cuentos y microficciones : Loca para loca la loca (1989), Fetiche y Fantoche (1994), Cuentos para niños perversos (2004), Esmog (2005) etc. La presente antología poética abarca poemas incluídos en los poemarios El ángel de la gasolina (1999), Pabellón B (2006) y Grupa de cebra sin rayas (2012). Este es su primer libro traducido al francés.

7 nov. 2012

Salon L'Autre Livre 2012 / Paris




Pour la première fois Le grand os aura un stand (A34) au salon international des éditeurs indépendants, L'Autre Livre, qui se tiendra à l'Espace des Blancs-Manteaux, dans le Marais à Paris, du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2012. On pourra croiser sur le stand l'écrivain-cinéaste-vidéaste-etc Jean-François Magre et le dimanche, peut-être, l'auteur équatorien Huilo Ruales Hualca, dont nous publions ces jours-ci l'anthologie bilingue "Poèmes noirs / Poemas negros"

L'Autre Livre
Espace des Blancs-Manteaux
48 rue Vieille-du-Temple
75004 Paris 
(Métro Hôtel de Ville)
Entrée gratuite 

vendredi / 14h-22h
samedi / 11h-20h
dimanche / 11h-19h 
 


28 oct. 2012

Point d'Encrage à Lyon


C'est pas tous les jours qu'on peut assister à l'ouverture d'une TRÈS BONNE librairie. Ça se passe à Lyon, non pas sur la Presqu'île, ni même sur les pentes de la Croix-Rousse… mais dans le neuvième arrondissement ! On doit cette folie, qu'on espère contagieuse, à Anne-François Kavauvea. Chapeau bas Madame ! 
On enjoint donc les curieux de tous poils, Lyonnais de souche, Lyonnais de passage, Lyonnais malgré eux, Anti-Lyonnais… à se précipiter là-bas pour faire leurs emplettes, m'est avis qu'ils y trouveront moult création livresque difficile à dénicher ailleurs. La preuve (en photo) : nos petits y sont en villégiature… 


Librairie Point d'Encrage 
73 rue Marietton
69009 Lyon
tél : 04 78 47 84 16 


17 oct. 2012

À propos de Simon le mage



On découvre, en flânant sur MEMBRANE, le blog de Romain Verger, une chronique récente du Simon le mage (et autres poèmes) d'Antoine Brea, qu'on vous invite à découvrir… Le papier et, bien sûr, le livre paru en 2009 à notre enseigne (avec des dessins de Diego de los Campos, dont celui de la couverture, reproduit ici).

Un extrait de l'article :
S’il émane de ces poèmes une vision éclatée de l’existence, anxieuse et tourmentée, c’est aussi du poème lui-même, de sa frénésie et de sa force diluvienne que vient sa rémission. (…) les identités s’échangent, les espèces et les règnes s’interpénètrent, mais dans une grande dinguerie ludique offerte par les possibilités du langage… (Romain Verger)
Lire la chronique complète 
 

13 oct. 2012

Salon Vivons livres ! 2012



le grand os sera à Vivons livres ! salon du livre Midi-Pyrénées (espace éditeurs)
au Centre de congrès Pierre Baudis à Toulouse

samedi 10 novembre de 10 h à 20 h 
dimanche 11 novembre de 10 h à 19 h 


à l'occasion de la parution du recueil bilingue
de Huilo Ruales Hualca 
traduit de l'espagnol (Équateur) par Aurelio Diaz Ronda
le grand os organise une 

lecture bilingue des poèmes de Huilo Ruales Hualca 

dimanche 11 novembre de 17 h à 18 h 
salle Argos 
dans le cadre du Forum des éditeurs 

/ à noter, contrairement à ce qui est annoncé dans le programme, que la rencontre aura lieu en l'absence de l'auteur retenu au salon international du livre de Quito, en Équateur. /


10 oct. 2012

L'os dans le nez, suite



Jean-François Magre, en plein air et chemisette, lit la suite de L'os dans le nez (dont la première partie est parue dans LGO numéro 5).
Merci aux Amis du verbe à qui on doit ces joutes du jeudi chaque semaine de 18h à 20h sur la place du capitole à Toulouse. 
Captation video : Sandrine Deumier.

30 sept. 2012

Astronef Palace




On inaugure la rubrique Copinage avec l'annonce de la sortie et présentation du numéro 2 de la revue Huit à l'atelier de Karine Marco, maîtresse d'œuvre de la chose, le vendredi 12 octobre à partir de 17h, en son Astronef Palace, atelier sis au n°8 de la rue de l'Étoile à Toulouse. Toute l'information ici


26 sept. 2012

À propos de KBACH (2)


Une nouvelle chronique bien sentie sur KBACH de Christophe Macquet. Elle est signée Pierre Selger et lisible sur le site Asie Info.


combat de coqs, Angkor
 extrait
"Il a saisi l’âme du Cambodge par sa langue (…) Il l’a exploré par sa base, auprès des gens de rien, quand beaucoup côtoyaient la «haute» occidentalisée. Il a appris la langue de la rue et des troubadours des campagnes reculées. Une langue tranchante, incisive, percutante. Qui va droit au cœur (à moins qu’elle n’en sorte ?). Presque bestiale. Presque divine. Une langue que Christophe Macquet, qui honnit le mot de «poète», retranscrit en quelque sorte dans Kbach. Phrases brèves, jetées sur le papier comme un uppercut. Boxeur sur le ring, il frappe. Pas le droit de tricher. Il en va de la vie. De la mort."
Lire tout l'article

19 sept. 2012

Ksss ! dœp ! dœp ! et düœk ! (à propos de KBACH)


photo Dominique Tardy
" … ce qui intéresse Macquet, c'est bien la formidable énergie des lutteurs, la furie (dont la dimension tragique et antique affleure par moments) qui émane de leurs coups, propre à doper sa langue, à « lui donner des couilles » et l’ouvrir à la transe (…) Frapper juste en effet, d’une langue uppercut, de ce « baiser-fleur », (« un baiser-libellule, mais sans les ailes ») qui, en quelques mots, monosyllabes et onomatopées, foudroie le lecteur de sa beauté. Un texte d’une splendeur brute, dépouillée de tout lyrisme.  "
Lire tout l'article 

Une chronique qui fait du bien en faisant mouche, "parce que le geste juste, si merveilleusement juste, fait plaisir".  

C'est à propos de KBACH de Christophe Macquet, c'est sur le site L'Anagnoste et c'est signé Romain Verger (on en profite pour prescrire la visite régulière de son Membrane, blog omniperméable et photosensible). 


5 juin 2012

LGO n°5 / revue carrée




Sommaire

Bernal Díaz del Castillo | “aquel gran hueso” 
Huilo Ruales Hualca | Croupe de zèbre sans rayures [extrait 1] [extrait 2]
Laurent Albarracin | Res rerum [extrait 1] [extrait 2]
Christophe Macquet | Luna Western
Jean-François Magre | Nanodrame 5
| L’os dans le nez 
Santiago Vizcaíno | Deux poèmes
G. Mar
| Le long du fleuve 
Valeria Pasina | Dessins

Parution : 9 juin 2012

120 p / 16 x 16 cm / reliure spirale sous couverture couleur 
éditions le grand os / issn 1956-8940 / isbn 978-2-912528-15-5 

12 € (+ 1,50 € frais de port) 
abonnement (nouvelle formule) : 2 n°/ 22 € — 3 n°/ 30 € 

ACHETER 

31 mai 2012

Res rerum / Laurent Albarracin (2)


 

8. 

C’est la ressemblance de la table à la table
Qui la pose comme table
Avec cette assise particulière de table,
Large, puissante et sereine,
Avec son menton déterminé de table,
Sa conformité à sa loi de table,
Cette façon de ne pas déroger à la table,
Son poing de table sur la table au besoin,
L’éclaircissement des choses qu’elle est comme table.
Elle joue cartes sur elle,
Franche du collier et du tablier,
Et cette ressemblance à la table
Est un fait de table,
Une sorte de martèlement
Très doux et très lent
Auquel on peut croire,
Sur lequel il faut tabler même
Pour avancer vers elle,
Vers le pont qu’elle est,
Le pont qu’elle est vers elle
Et le pont qu’elle est en elle,
Le grand écart qu’elle est entre le grand écart et elle,
Qu’elle réduit à rien
Dans une sorte d’évidence
Qui est l’évidence de la table et la table de l’évidence
Et qui fait qu’on peut se fier sans bornes
À ses quatre pieds de table
Et sa bonne vieille tête de table.

Laurent Albarracin


Huitième parmi les "22 arcanes majeurs de la Réisophie qui est la gnose des choses et la vraie science des objets", ce poème est extrait de Res rerum, de Laurent Albarracin, à paraître en juin 2012 dans le numéro 5 de la revue LGO

Dessin de Valeria Pasina, extrait lui aussi du numéro à paraître. 

26 mai 2012

KBACH / Christophe Macquet



titre : KBACH 
auteur : Christophe Macquet

60 pages / 10 x 14,5 cm / dos carré collé
isbn 978-2-912528-14-8 / éditions le grand os / collection Lgo 
avec deux photographies noir & blanc de l'auteur 

parution : juillet 2012

8 € (+ 1,50 € frais de port)  

ACHETER


extrait :
" La réalité est si désespérante, tu sais, vieux pneus, sépia, coquilles, baraques en tôle, acné, trachome, des monceaux d’ordures dans les escaliers.

Petite.

Poids plume.

Deux enfants à nourrir. Tu veux gagner.

C’est une parade, c’est une menace, c’est un salut, c’est une esquive, c’est une imploration. Musique. Percute. Démultipliée-nasillante. Tu provoques la pitié du souverain et son désir précieux.

Tu saignes.

Dans le miroir, l’allonge est suffisante.

Baratteur de mesure. Pilon-mortier. Arrivé au moment de ne pas arrêter de frapper.
Ça gueule autour du ring.
Vous avez tous les deux le goût du K.O. qui déracine les doutes, l’extrême, le foie, le cœur, à découvert, dès que le riz et le sang commencent à frémir, il faut aller au bout, où l’autre avoue enfin, où l’autre tête noire ne ment plus, le traître, au bas-fond de ta propre face. "



KBACH, c'est le motif et le modèle, c'est la figure et la technique immémoriablement cambodgiennes. Le mot dérive par infixation du verbe KACH qui signifie « briser, se briser ». (note de l'auteur) 


Revue de presse

"Il s'agit moins d'un recueil que d'un long poème comme écrit d’un trait, d'un coup de poing, concentré à l'échelle d'un combat, le KBACH précisément, cet art martial traditionnel du Cambodge dont l’auteur rappelle que le nom signifie « briser, se briser ». Et la brisure est ici totale : le fracas des corps meurtris se double d'une fracture de la langue, tenue K.O. sur le poème-ring."
Romain Verger, L'Anagnoste, sept. 2012. Lire l'article complet

"Dans un petit ouvrage, petit par la taille mais point par la puissance, Christophe Macquet dépeint avec rudesse et précision le Cambodge des sans-voix et des sans-droits. De ceux qui n’ont que leur corps pour lutter. C’est comme un cri. Un cri venu du plus profond des tripes. La force brute, à fleur de peau. Celle de survivre coûte que coûte." 
Pierre Selger, Asie Info, sept. 2012. Lire la suite

"Mon cynisme bon aloi du type à qui on ne la fait pas a eu beau se débattre âpre et ruer rude, il n'a pas tenu trois pages. Moi, gros méchant et insensible, pas poète midinette pour un sou, tout me vient au nez et au reste. Pourquoi ? Je m'en fous. Pour des petits bouts (Petits par le nombre de caractères, leur format), pour du rien du tout. (…) Il y a des petits livres parce qu'il y a de petits bonshommes. Mais je crois que Christophe Macquet est un peu plus que ça."
Lambert Castellani, Sitaudis, sept. 2012. Lire la chronique complète

 

Christophe Macquet est né en 1968 à Boulogne-sur-Mer. Il vit à Buenos Aires, en Argentine, depuis 2006, après avoir passé dix ans en Asie, essentiellement au Cambodge. En 2011, il publie Luna Western (Buenos Aires : éd. Paradiso) — dont la revue LGO donne de larges extraits dans son numéro 5

Du même auteur aux éditions Le grand os :
cri & co (2008) 
Tchoôl ! (2013)

20 mai 2012

Marché de la poésie 2012 / Paris



Pour la sixième année consécutive, Le grand os vous donne rendez-vous en plein air au Marché de la poésie, place Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement de Paris, du jeudi 14 au dimanche 17 juin 2012.
 
Nous présenterons, sur le stand 205-207, une sélection de livres d'artistes ainsi que les ouvrages de poésie édités par Le grand os, et tout particulièrement les dernières nouveautés : le livre de Christophe Macquet, KBACH, et le numéro 5 de la revue LGO

stand Le grand os, 2008

17 mai 2012

Res rerum / Laurent Albarracin (1)


photographie : Chema Madoz

13.

Il n’y a que le sel dissous qui sale.
Il n’y a que le sel disparu dans l’eau qui soit le sel.
Le sel hors de l’eau n’est plus le sel,
Il est une simple petite montagne de cristaux blancs,
Une carrière de sel mais pas du sel,
Une réserve de sel si l’on veut mais pas du sel.
Une falaise abrupte en pot
Qu’il faut faire tomber par blocs à la mer
Pour que le sel soit le sel.
De même le sel est de la pierre d’eau salée.
Le sel est de la poudre de seaux d’eau salée,
Sinon il n’est pas le sel.
Et pour qu’il soit vraiment le sel il faut qu’il soit
Au moins et rien à moins la cendre de l’eau,
Le résidu encore actif de l’eau brûlée,
La part entièrement feu de l’eau.
De même que le feu est comme le soc de l’air,
La charrue immobile et mouvante de la terre de l’air
Ou bien,
Accroché aux bûches dans l’âtre,
Le linge trempé et séchant
Qui coule des bûches vers le ciel comme une anti-pluie.
 

Laurent Albarracin


Treizième parmi les "22 arcanes majeurs de la Réisophie qui est la gnose des choses et la vraie science des objets", ce poème est extrait de Res rerum, de Laurent Albarracin, à paraître en juin 2012 dans le numéro 5 de la revue LGO


13 mai 2012

KBACH, premier fumet


Premières lignes de KBACH, de Christophe Macquet, pour faire patienter en attendant la parution — en juin, aux éditions Le grand os — de ce petit bijou asiatique, long poème en prose, rythmé, sensuel et brutal comme un combat de boxe thaïe (boxe, paraît-il, qu'on devrait dire "khmère", sa pratique serait originaire du Cambodge…)

photo : Christophe Macquet

" KBACH 


C’est un petit royaume légendaire.

C’est un reflet qui lève des mouches.

Têtes noires, nègres asiatiques, mes frères humains.

Gentille torsadée de la terre et de l’eau, cambrée, longs cheveux noirs, longs cils papillonnants, les épaules rondes, les tétins caramel tendus jusqu’à l’extrême, tu fais la pute et ton frère boxe, il est soldat, la même matière, des yeux de faon, un sourire si vrai dans l’instant, il se démerde, il passe de temps en temps à la télé dans les cordes, voies parallèles, plusieurs entrées simultanées au feu, il bodyguarde, il fait des extras deux ou trois fois par semaine pour une dame-patronnesse, plâtrée, boudinée-bagouzée, qui verse dans les œuvres, dans les indulgences de pagode, et qui vitriole épisodiquement ses rivales. 

D’autres courbes et d’autres raideurs.

Paupière oblique.

Émotionnée.

La peau éminemment dans l’ambre de cinq heures du soir.

Ta sœur.

Ta sœur danse les dix-mille aubes successives-uniques-indigènes ravies par Râvana. La guerre.

Un peu d’école.

Un bidonville.

Des chiens-parias.

Somnolant sous les planches disjointes.

Petite.

Mais un fumet sexuel à rassasier un ogre. 

Un baiser-fleur.

(…)"

photo : Christophe Macquet

19 avr. 2012

León Diaz-Ronda / Galerie Art Sud, Toulouse


Peintures récentes de León Diaz-Ronda

Exposition du 25 avril au 26 mai 2012

Vernissage le vendredi 27 avril à partir de 18h 
en présence de l’artiste

Galerie Art Sud
28 rue des Couteliers - 31000 Toulouse, France
tel : 05 61 52 30 06
Ouvert du mardi au samedi de 15h à 19h


voir des peintures de León Diaz-Ronda

17 avr. 2012

Livres d'artistes à la galerie Acephale / Tours

cliquer sur l'image pour lire les informations 
 
Le Grand Os participe à l'exposition avec deux livres de l'artiste Valeria Pasina : Organon et AnaMaMie.

11 avr. 2012

Arts Libris 2012 / Barcelone


le grand os est à 

Arts Libris
salon international du livre d'art et de design
La Rambla, 7
Barcelona, España

20-23
avril 2012 



8 avr. 2012

Vendredi 13 : poésie équatorienne


vendredi 13 avril à partir de 20 h 
  
Le Grand Os reçoit dans son salon 
deux poètes équatoriens 
Huilo Ruales Hualca 
Santiago Vizcaíno Armijos 

Huilo Ruales Hualca
Santiago Vizcaíno Armijos
 
rencontre et lectures (bilingues) 
suivies d'un verre et d'une collation

entrée libre et gratuite 
dans la limite des places disponibles 

Le Grand Os / 7 rue Charles Baudelaire / Toulouse (31200) 
renseignements et réservations possibles / tél : 05 61 63 64 04 


7 avr. 2012

Les Nanodrames de Jean-François Magre


Images et textes s'associent souvent pour envoyer un message précis. Les Nanodrames tiennent de ce procédé, mais n'affichent aucune intention claire. Ils se jouent de l'immatérialité et du matériau, ils se regardent entre les lignes, exposent les détails d'une histoire incomplète. L'image n'est qu'un fragment d'un ensemble dont la cohésion est perdue et les mots y apparaissent comme une poussée urticante, se déguisent en fumerolle, se développent dans les interstices, courent comme une légende qui aurait quitté sa place sous le cadre. Les textes lâchent leurs propres images, la lecture se double, se brouille, les fantômes prennent consistance.

Jean-François Magre 

4 avr. 2012

AnaMaMie / livre-objet







AnaMaMie
  
un livre d'artiste de Valeria Pasina
(peintures, collages, tissu…) 
texte autographe de Aurelio Diaz Ronda

création : 2006

quatrième titre de la collection Huesitos

format : 9 x 12 cm
- 28 pages en accordéon

4 exemplaires, tous différents, numérotés et
signés par les auteurs 
 

2 avr. 2012

Carnet de voyages en Bonhomie / livre d'artiste

  





 
 
Carnet de voyages en Bonhomie 

peintures et collages : José San Martin
texte autographe : Aurelio Diaz Ronda

51e ouvrage de la collection Manos de José San Martin
11 x 20 cm à l'italienne - 28 pages - couverture avec rabats

création : mars 2006

édition originale à 6 exemplaires numérotés et signés par les auteurs 


 

8 mars 2012

Macquet photographe


photo : Christophe Macquet

L'auteur de Cri & co, publié à notre enseigne, n'est pas seulement écrivain. En voici une preuve, ci-dessous, avec El pájaro, relato físico, récit photographique de ses déambulations argentines (et au-delà). On trouvera d'autres livres photographiques de Christophe Macquet à feuilleter (et à commander) sur sa page Blurb. On reviendra bientôt et plus longuement sur le bonhomme, en évoquant cette fois le Macquet écrivain-"traducteur", à l'occasion de la sortie, chez l'éditeur argentin Paradiso, de son livre Luna Western

cliquer sur l'icône "plein écran", en bas à droite, puis feuilleter le livre